Cet article a été réalisé en partenariat (non rémunéré) avec Coqo.

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Malo_comprendre le fonctionnement du système endocrinien

Aujourd'hui il est estimé que 99 % des femmes enceintes en France sont imprégnées de phtalates, en d’autres termes de perturbateurs endocriniens, selon l’étude ELFE menée par l’INED et l’INSERM.

Ces substances influent directement sur le système hormonal de la future maman mais également du bébé. Comment alors se protéger et réduire son exposition à ce danger ?

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

Selon la définition de l’OMS (2002), « un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange de substances chimiques, qui altère les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de (sous)- populations ».

Les perturbateurs endocriniens sont présents dans les produits du quotidien tels que les cosmétiques, les produits de nettoyage, les plastiques et l’alimentation via les pesticides et additifs, capables d’interagir avec notre système hormonal. Vous l’aurez compris, ils sont partout dans notre environnement du quotidien.

Pourquoi il y a un point d’attention sur les femmes enceintes ? Tout simplement parce que ces perturbateurs endocriniens vont se retrouver dans le bébé aussi. 

Nous y sommes exposés par de multiples voies : digestive, respiratoire et cutanée.

Comme le nom l’indique, ces composés perturbent le bon fonctionnement du système hormonal en interférant avec la régulation et les actions des hormones sécrétées par le corps. En conséquence, cela impacte notre propre santé, mais également celle de notre descendance.

D’après un rapport de l’OMS établi en 2012, il existe près de 800 substances suspectées d’être et considérées comme perturbateurs endocriniens. Parmi elles, figurent les bisphénols, les phtalates, les parabènes et les alkylphénols.

Les effets des perturbateurs endocriniens sur les bébés : 

La sensibilité aux perturbateurs endocriniens peut varier en fonction des périodes de la vie. La grossesse, les 1 000 premiers jours de vie et la puberté sont les trois plus sensibles. Un bébé est donc plus vulnérable aux effets de ces substances.

Les conséquences de cette exposition sont - entre autres : 

  • Des anomalies de développement et de croissance qui peuvent provoquer des troubles du comportements, de l’obésité, des pathologies métaboliques comme le diabète, des malformations génitales.
  • Des problèmes hormonaux qui mènent à des problèmes thyroïdiens, des pubertés précoces chez les jeunes filles, des problèmes de fertilité, des cancers.
  • Des troubles du système immunitaire rendant les bébés plus susceptibles aux infections.

Bien que ces conséquences néfastes soient connues, les réglementations autour des perturbateurs endocriniens sont peu claires. 

En 2012, le Bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien utilisé dans la fabrication de plastique, est interdit dans la fabrication de produits en raison des effets sanitaires constatés chez les animaux et des effets suspectés sur l’humain (reproduction, pathologies cardiovasculaires..). Interdit certes, mais remplacé par le Bisphénol B et le Bisphénol S,  des composés chimiques aux propriétés quasi-identiques au BPA.

Mais alors, comment prévenir cette exposition ?

Quels gestes adopter pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens ?

Les sources d’exposition sont multiples car les perturbateurs endocriniens sont partout : jouets, air intérieur et extérieur, sols, ameublement, textiles, alimentation. 

Afin de limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens, plusieurs gestes peuvent être préconisés :

  • Optez pour des produits naturels et biologiques : une composition courte, des produits peu voire pas transformés et traités. Lin bio, chanvre bio, coton bio, verre, céramique, silicone, acier inoxydable (inox) : tous ne sont pas bons d’un point de vue environnemental, mais sont sans danger pour la santé.
  • Évitez le plastique : dans la cuisine, remplacez vos contenants et couverts en plastique par des matériaux plus sains comme évoqué ci-dessus. Ne chauffez pas non plus vos aliments et liquides dans des récipients en plastique au risque d’ingérer des micro-particules. Pour les jeux et jouets : idem ! Remplacez tous les jouets en plastique (PVC, polypropylène, polyéthylène, polystyrène…) par des jouets en silicone ou en bois.
  • Choisissez des produits labellisés : selon la catégorie, ils garantissent des produits sans additifs et ingrédients nocifs, non testés sur les animaux, ayant subi un contrôle sécurité… 

Coqo : le moyen de construire un environnement sain pour son enfant. 

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Coqo s’engage à faire de la transparence une norme dans l’industrie de la puériculture afin de construire un environnement sain pour les générations à venir tout en allégeant la charge mentale des parents.

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