Quand l’art rencontre l’érotisme
Pourquoi ne pas repousser les limites de vos sensations en testant une expérience inédite, la peinture corporelle ? Dans cette thématique qui s’intitule « Réinventer sa façon de faire l’amour », repensons nos pratiques en y mettant, pourquoi pas, des notes de peinture.
Une histoire de toucher
Dans un précédent article intitulé « Le pouvoir des caresses », nous vous rappelions le rôle, ô combien crucial, de notre peau comme vecteur d’érotisme.
Le premier organe érotique est notre peau. Au cours de la formation de l’embryon, ce sont les mêmes cellules qui sont à l’origine et de la peau, et du cerveau. À la naissance d’un enfant, le peau à peau est la première chose que les professionnels de santé proposent au nourrisson. La peau est le seul organe qui relie nos cinq sens. Elle marque la frontière entre notre corps et le reste du monde. Notre vocabulaire en est imprégné, avec des expressions comme « être mal dans sa peau », « être à fleur de peau », « se mettre dans la peau de quelqu’un », etc.
Vous l’aurez compris : entre la peau et notre cerveau, c’est une intime collaboration.
Le travail sur les 5 sens
Avant d’être capable de désirer l’autre, nous devons apprendre à nous désirer nous-mêmes, à nous connaître, à savoir ce qui nous plaît et ce qui nous déplaît. L’idée est d’apprendre à identifier ce qui nous stimule, ce qui nous fait du bien, sans honte ni gêne.
Nous avons toutes et tous notre propre langage érotique. Que l’on soit célibataire ou ensemble depuis 1 mois, 1 an ou 25 ans, ce langage se forme et peut parfois évoluer au cours du temps. Il peut nous arriver d’être tellement pris dans la routine que l’on en oublie de nous interroger sur nos pratiques : est-ce que je le fais par habitude ou parce que cela me plaît réellement ?
Le toucher fait partie intégrante de ce qui est en mesure de nous émouvoir. Le toucher peut être cet acte ultime de connexion à l’autre. Quand il est choisi, c’est merveilleux — quand il est subi, c’est dramatique.
Ressentir le sens du toucher, ressentir sa peau, la vivre en pleine conscience quand l’être aimé la touche ou la caresse peut être un moment très intense et très riche en émotions.
Quand faire l’amour devient de l’art
Pour celles et ceux qui se sentent stimulés par le toucher, voici une proposition inédite : celle de transformer des câlins, des caresses, voire plus, en une œuvre d’art. L’idée « Make art with love » est développée par l’entreprise Blash. NB : cet article n’est en aucun cas sponsorisé par cette marque.
Comme spécifié dans un article de Konbini, « le couple formé par Robin et Mélanie est à l’origine de ce kit et évoque les années 1960 comme source d’inspiration, lorsqu’une génération décide de briser le tabou du sexe. Leurs idées underground et leurs formes sont diverses. L’une d’elles consiste à faire l’amour sur une toile pleine de peinture. De cette union charnelle naît une expérience sensorielle, une œuvre unique, une peinture abstraite ».
Rassurez-vous, la peinture Blash est lavable et sans risque pour votre peau ! Elle s’applique sur la toile, avant votre union charnelle. Laissez ensuite parler vos sens.
Comment cela se passe concrètement ?
1 – Placez la housse de lit imperméable sur votre matelas et la toile d’artiste au centre.
2 – Versez la peinture Blash sur la toile et étalez-la avec vos corps.
3 – Une fois votre œuvre terminée, utilisez les chaussons pour aller sous la douche.
4 – À l’aide des gants de toilette, enlevez la peinture sur vos corps.
5 – Une fois l’œuvre sèche, vous pouvez l’afficher.
Pour plus de piment, Blash a concocté des scénarios érotiques à découvrir dans le kit.
Autre possibilité, si l’idée de faire l’amour sur une toile vous effraie : rien ne vous empêche de vous procurer leurs peintures corporelles à l’unité et de vous amuser à transformer le corps de votre partenaire en œuvre d’art.
Amusez-vous et libérez votre créativité !
Margaux Terrou, sexologue clinicienne