Que signifie « être stressé·e » ? Selon la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), « le stress apparaît chez une personne dont les ressources et stratégies de gestion personnelles sont dépassées par les exigences qui lui sont imposées ».

Stress ou anxiété ?

Le stress est un phénomène qui constitue une réponse à un « stresseur ». Il doit être ponctuel : « Je vais manquer mon train », « Je dois rendre un dossier et je risque de ne pas avoir fini à temps », « J’attends les résultats d’un examen de santé », etc.

Lorsqu’il s’installe et devient chronique, on bascule dans l’anxiété. Il est donc primordial de gérer le stress du quotidien pour éviter qu’il ne nous envahisse et devienne pathologique.

Mais comment faire dans notre société où les jeunes parents sont en permanence sollicités, où la pression qui repose sur leurs épaules pour être « parfaits » est toujours plus forte de génération en génération ?

L’idée n’est pas de supprimer les « stresseurs », car nous ne pouvons pas éviter certaines situations qui ne dépendent pas seulement de nous et sont inhérentes à la vie quotidienne. Mais apprendre à anticiper ces situations et à gérer ses émotions quand le stress est là peut permettre de ne pas laisser s’installer une situation désagréable.

Conseil n°1 : RESPIREZ

Lorsque vous êtes dans une situation de stress, votre cœur s’emballe, votre souffle est court et ce cercle vicieux augmente votre mal-être. Notre conseil : pratiquez régulièrement la cohérence cardiaque.

Il s’agit d’exercices courts et simples de respiration guidée qui permettent de réduire le rythme cardiaque ainsi que la pression artérielle. Il existe de nombreuses applications (Respirelax par exemple) ou vidéos tutorielles pour vous accompagner. Essayez de pratiquer le plus souvent possible, plusieurs fois par jour.

Conseil n°2 : BOUGEZ

Le sport et l’activité physique permettent d’évacuer les tensions du quotidien. Que vous aimiez beaucoup le sport ou non, l’idée est de trouver une activité qui vous plaise et vous procure du plaisir – car sous la contrainte, vous n’en retirerez rien de positif.

Certaines activités comme le yoga permettent à la fois de mobiliser le corps, la respiration et l’esprit. Mais certaines personnes peuvent avoir besoin d’une séance plus dynamique, type boxe ou course à pied, pour se défouler. Choisissez en fonction de votre tempérament et de vos capacités.

Conseil n°3 : MANGEZ ÉQUILIBRÉ

Certaines carences en vitamines, minéraux et oligoéléments peuvent vous rendre vulnérables. C’est le cas du magnésium ou des omégas-3 par exemple.

  • Privilégiez la consommation de fruits secs et oléagineux, de chocolat noir, d’épices, d’eaux riches en minéraux, de poissons gras et d’huiles végétales de bonne qualité (huile de colza, de noix ou d’olive première pression à froid).

  • Évitez de faire un repas sans une source de fruits ou de légumes, qui sont les champions incontestables de la nutrition.

  • Essayez de limiter la consommation d’excitants (comme le thé ou le café) ou d’alcool.

  • Et surtout, gardez le plaisir de l’assiette avec des plats maisons, variés et colorés !

Conseil n°4 : ORGANISEZ-VOUS

Pour limiter les situations de débordements et de stress, surtout lorsque l’on est parent de jeunes enfants, il est intéressant d’anticiper les repas par exemple : vous pouvez faire une liste de menus le week-end, cuisiner en plus grosse quantité pour congeler les surplus et/ou demander à la nounou de cuisiner pour vos enfants (si vous avez opté pour ce mode de garde).

Au sein de votre foyer, essayez de répartir les tâches : l’un peut baigner ou doucher les enfants, pendant que l’autre prépare le repas et met la table.

Sur votre réfrigérateur, n’hésitez pas à accrocher un petit mémo avec les rendez-vous importants de la semaine, la liste de courses et les sorties scolaires, afin de ne rien oublier.

Plus vous serez organisés, plus vous aurez de place pour la détente et le loisir afin de recharger les batteries.

Conseil n°5 : DORMEZ

Facile à dire : quand on est réveillé·e plusieurs fois par nuit par une poussée dentaire, une otite ou un doudou perdu, il n’est pas toujours simple de faire ses 8 heures de sommeil ! Alors, si vous êtes deux, relayez-vous : chacun son tour de garde et l’autre met des boules Quiès et tente de dormir.

Et même quand les enfants finissent par dormir, les parents restent programmés pour des réveils… C’est le « mode urgence » du sommeil, il reste léger et peu profond.

Alors pour mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez tester une lumière rose ou rouge comme celle du crépuscule avec une lampe au sel d’Himalaya, une conteuse ou une application de méditation, 5 minutes de cohérence cardiaque, un bon livre, une boisson chaude… Tout sauf un écran qui diffuse une lumière bleue et qui risque de vous maintenir en éveil.

Et si vraiment votre qualité de sommeil a été endommagée par la parentalité, le mieux est de vous faire aider par un professionnel du sommeil ou encore de tenter l’hypnose. Ce qui est certain, c’est qu’un sommeil réparateur vous aidera à affronter de nombreuses situations sereinement.

Et pour finir : RIEZ ! Une sortie avec des amis au moins une fois par mois, un bon film, une activité de groupe qui vous plaît… Le rire vous permettra de sécréter des hormones de bonheur bénéfiques et très efficaces dans la lutte contre le stress.

Publications similaires