La dépression du post-partum des pères et des coparents
On estime que la dépression du post-partum touche environ 10 % des pères. Comment se manifeste-t-elle et comment la prendre en charge ?
On estime que la dépression du post-partum touche environ 10 % des pères. Comment se manifeste-t-elle et comment la prendre en charge ?
Cet article a été réalisé en partenariat avec Lyv pour étendre la sensibilisation autour de cette maladie qui touche 10 à 20 % des femmes en âge de procréer.
L’empowerment, c’est reprendre du pouvoir sur sa vie, mais dans le même temps s’inscrire dans une démarche de progrès social global. La démarche de l’application Malo s’inscrit pleinement dans cette vision d’empowerment des parents.
Ces troubles ont impliqué de nombreuses conséquences dans ma vie : je me suis toujours sentie anormale, différente, tout le temps nulle. J’avais toujours le sentiment de ne jamais réussir.
Dans le contexte alarmant de la révocation du droit à l’avortement aux États-Unis ou encore de la mise en place en Pologne d’une des législations les plus restrictives d’Europe, revenons sur l’histoire et les enjeux de l’IVG en France.
Même si nous en entendons un peu plus parler, le burn-out parental reste encore tabou. Reconnaître être en difficulté dans son rôle de parent renvoie une impression d’échec et un sentiment honteux.
Je m’appelle Tolérance et j’ai fait un burn-out maternel. J’ai beaucoup appris sur la coparentalité. Aujourd’hui, tout n’est pas réglé, c’est un travail de fond, qui prend des années, ça dépasse notre couple, c’est un problème profond, sociétal.
Trop souvent, c’est lorsque les symptômes sont déjà bien installés que les décisions se prennent. Mais pour éviter que la situation ne s’aggrave, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide le plus tôt possible.
Il faut savoir que le burn-out est encore majoritairement maternel. Bien qu’il existe un partage plus équitable des tâches, il revient souvent aux mères de les penser, de les organiser et de les anticiper : c’est ce que l’on appelle la charge mentale.
Les mères ont un fort sentiment de culpabilité (signe clinique majeur de la dépression du post-partum) et n’en parlent que très peu, ni à leurs proches ni aux professionnels de santé.
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