Le burn-out parental
Même si nous en entendons un peu plus parler, le burn-out parental reste encore tabou. Reconnaître être en difficulté dans son rôle de parent renvoie une impression d’échec et un sentiment honteux.
Même si nous en entendons un peu plus parler, le burn-out parental reste encore tabou. Reconnaître être en difficulté dans son rôle de parent renvoie une impression d’échec et un sentiment honteux.
Je m’appelle Tolérance et j’ai fait un burn-out maternel. J’ai beaucoup appris sur la coparentalité. Aujourd’hui, tout n’est pas réglé, c’est un travail de fond, qui prend des années, ça dépasse notre couple, c’est un problème profond, sociétal.
Trop souvent, c’est lorsque les symptômes sont déjà bien installés que les décisions se prennent. Mais pour éviter que la situation ne s’aggrave, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide le plus tôt possible.
Il faut savoir que le burn-out est encore majoritairement maternel. Bien qu’il existe un partage plus équitable des tâches, il revient souvent aux mères de les penser, de les organiser et de les anticiper : c’est ce que l’on appelle la charge mentale.
Les mères ont un fort sentiment de culpabilité (signe clinique majeur de la dépression du post-partum) et n’en parlent que très peu, ni à leurs proches ni aux professionnels de santé.
Avant, je pensais que ce rôle m’était attribué : celui de la super maman parfaite, comme on peut le voir sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, je sais que j’aurais pu me confier à lui quand ça n’allait pas, ma vision des choses a beaucoup changé.
Le témoignage d’Aurélie100 000 mères souffriraient de dépression post-partum chaque année*, quand seulement 5 % d’entre elles disent…
Le baby blues est un état émotionnel intense, touchant les femmes qui viennent d’accoucher. Il toucherait entre 50 et 80 % des femmes et c’est un état réversible et transitoire.
Les premiers symptômes peuvent se confondre avec un baby blues qui durerait dans le temps ou avec des plaintes physiques et psychiques normales liées au retour à domicile avec un nouveau-né.
C’est pourtant un trouble fréquent qui toucherait environ 15 % des jeunes accouchées. Le post-partum est en effet une période durant laquelle les femmes ont plus de risques de développer des troubles psychiques.
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