Les étapes clés à retenir ce mois-ci pour votre enfant
Votre enfant peut lancer un petit ballon en avant sans perdre l’équilibre. Cependant, il peut encore avoir du mal à taper dans un gros ballon : il risque de se prendre les pieds dedans en essayant.
Il commence à savoir précisément ce qu’il a envie de faire. Il peut se lancer dans une mission, comme pousser sa voiture sur le chemin ou assembler les pièces d’un puzzle. Le résultat de sa mission sera important pour lui. Il sera heureux lorsqu’il réussira et frustré lorsqu’il échouera.
Comment rendre les repas amusants pour mon enfant ?
Essayez d’inviter un copain de la crèche ou de son groupe de copains à venir prendre le goûter. Votre enfant sera peut-être plus heureux de bien manger s’il voit son ami manger avec lui.
C’est peut-être difficile si vous et votre partenaire travaillez tous les deux, mais lorsque vous le pouvez, essayez de manger en famille. Le repas doit être un événement social et amusant plutôt qu’une corvée. Faites de ce moment un moment convivial, et ne faites pas trop durer les repas.
Lors de ces repas partagés, mangez les mêmes aliments que votre enfant. Faites également des commentaires positifs sur ce que vous mangez. Il apprendra à manger de nouveaux aliments en vous regardant, vous ou d’autres enfants, les manger.
Comment mon enfant apprendra-t-il à gérer ses émotions ?
Reconnaissez les sentiments de votre enfant lorsqu’il est en colère ou contrarié. Votre soutien l’aidera à être plus sûr de ses sentiments, qui deviennent de plus en plus complexes. Vous le verrez manifester de plus en plus ses émotions, qu’il s’agisse d’affection, de peur ou de jalousie.
Votre enfant sera également plus conscient des sentiments des autres. Il exprimera son inquiétude lorsqu’il entendra quelqu’un pleurer, ou aura l’air excité lorsqu’il entendra une voix familière et joyeuse.
Pourquoi mon enfant a-t-il peur des choses imaginaires ?
Votre enfant se rend compte qu’il y a beaucoup de choses qu’il ne comprend pas dans le monde. Il est donc parfaitement normal qu’il ait parfois peur.
Il peut avoir peur de choses réelles, comme des inconnus, ou de choses irréelles, comme des monstres. Rassurez-le en lui disant que les monstres n’existent pas. Mais n’écartez pas ses craintes. Prenez ses inquiétudes au sérieux et dites-lui que vous les comprenez. Votre sympathie et votre soutien l’aideront à surmonter ses frayeurs.
Comment encourager l’indépendance de mon enfant ?
Votre enfant aime explorer le monde qui l’entoure, mais il a toujours besoin de savoir qu’un adulte qu’il connaît est à proximité. Il reviendra régulièrement vers vous pour être rassuré et réconforté.
Gardez à l’esprit que ce n’est pas parce qu’il commence à se débrouiller tout seul qu’il aura moins besoin de votre réconfort et de votre amour. Encouragez-le chaque fois qu’il essaie quelque chose par lui-même, mais ne le repoussez pas lorsqu’il revient vers vous en courant. Il aura besoin de votre réconfort pendant longtemps.
Votre enfant peut être assez demandeur de votre attention et s’énerver lorsqu’il vous voit vous concentrer sur ses frères et sœurs ou d’autres personnes.
Plutôt que de le gronder, reconnaissez ses sentiments en les exprimant avec des mots. Vous pourriez dire : « Ta petite sœur pleure beaucoup et prend beaucoup de temps à maman, n’est-ce pas ? Parfois, je parie que tu aimerais qu’elle puisse boire son lait toute seule ! ». Cela peut l’aider à comprendre que vous êtes conscient(e) de son point de vue.
Quand saurai-je si mon enfant est droitier ou gaucher ?
Pas avant un moment. Vous ne saurez pas avec certitude s’il est droitier ou gaucher avant qu’il ait quatre ans et qu’il soit entré à l’école. D’ici là, vous remarquerez peut-être qu’il préfère une main à l’autre lorsqu’il joue avec des briques ou qu’il tient un crayon.
Environ 90 % des gens sont droitiers, ce qui signifie que votre enfant le sera probablement aussi.
Comment faire face aux batailles du coucher ?
Pour éviter les luttes de pouvoir au moment du coucher, laissez votre enfant faire des petits choix qui ne modifient pas la routine du soir. Demandez-lui quelle histoire il veut entendre ou quel pyjama il veut porter.
L’astuce consiste à ne proposer que deux ou trois options et à s’assurer que vous êtes satisfait(e) de chaque choix. Par exemple, ne lui demandez pas : « Tu veux aller te coucher maintenant ? », car il pourrait bien dire non.
Essayez plutôt de lui donner le choix de sa dernière activité ludique avant le coucher. Vous pouvez lui dire : « Nous pouvons faire un dernier puzzle ensemble avant d’aller au lit. Tu peux choisir celui que tu veux faire ». Assurez-vous qu’il s’agisse d’une activité calme et tranquille.
L’indépendance croissante de votre enfant signifie qu’il aime avoir son mot à dire. En lui montrant qu’il a aussi sa place, vous pouvez vous assurer que l’heure du coucher ne se transforme pas en une bataille de volontés.
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