Cet article a été réalisé en partenariat (non rémunéré) avec Lyv pour étendre la sensibilisation autour de cette maladie qui touche 10 à 20 % des femmes en âge de procréer.

À la fois plateforme d’éducation et boîte à outils, Lyv met à la disposition des femmes atteintes d’endométriose les informations et les solutions concrètes pour alléger le poids de la maladie sur leur quotidien.

Lyv, c’est un site et un magazine en ligne accessibles gratuitement qui apportent des réponses scientifiques et fiables à toutes les questions que la maladie peut soulever.

Lyv, c’est aussi La School Of Endo, une école digitale pour mieux comprendre l’endométriose, apprendre à cibler les symptômes et ainsi améliorer le quotidien des femmes qui en souffrent.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire chronique.

🔎 Elle est caractérisée par la présence de cellules semblables à celles de l’endomètre (muqueuse qui tapisse la paroi de l’utérus) en dehors de la cavité utérine : autour de l’utérus ou (bien plus rarement) plus éloignées, comme sur les intestins, les reins ou les poumons.

😢 Des kystes endométriosiques ou des « lésions d’endométriose » peuvent se former et provoquer des symptômes variés, selon leur étendue et les organes touchés, et impacter durablement le quotidien des femmes concernées.

🩸 L’endométriose est hormonodépendante : elle est donc associée aux fluctuations hormonales. Si elle peut être asymptomatique (c’est-à-dire sans traduction clinique), donc plus difficile à diagnostiquer, 4 personnes menstruées sur 10 atteintes d’endométriose souffrent de douleurs pelviennes pendant les règles.

Une ou des endométrioses ?

Selon la Haute Autorité de Santé, l’endométriose peut être classée en 3 types, en fonction de la localisation et de la profondeur des lésions. Les personnes concernées par la maladie peuvent être atteintes d’un ou plusieurs types :

  • L’endométriose superficielle : elle est limitée au péritoine (membrane qui tapisse l’ensemble de la cavité abdominale) avec des lésions peu profondes et plutôt petites.
  • L’endométriose profonde : elle infiltre l’espace rétropéritonéal (derrière le péritoine) ou les viscères (rectum, vagin, utérus, vessie, uretère, intestin grêle, etc.).
  • L’endométriome ovarien : kystes au niveau des ovaires.

Selon les organes touchés, il existe ensuite une multitude de formes d’endométrioses : l’endométriose intestinale ou digestive, l’endométriose vésicale, l’endométriose de la paroi abdominale ou cicatricielle (les cellules se logent sur les cicatrices, suite à une césarienne par exemple), etc.

Quels sont les symptômes de l’endométriose ?

On dit souvent qu’à chaque femme son endométriose : cela signifie que la manifestation des symptômes et des douleurs est très variable d’une femme à l’autre, ce qui contribue à rendre son diagnostic compliqué.

Les symptômes les plus courants sont les suivants :

  • Des douleurs pelviennes intenses pendant les règles, l’ovulation ou tout au long du cycle menstruel avec des règles particulièrement abondantes
  • Des troubles de la digestion : ballonnements, diarrhées, constipation
  • Des difficultés à uriner (dysurie) ou à aller à la selle
  • Des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunies)
  • Des difficultés à tomber enceinte naturellement (infertilité) : 40 % des femmes touchées par l’endométriose sont confrontées à des troubles de la fertilité
  • De la fatigue chronique
  • Des difficultés psychologiques liées aux douleurs et à l’impact que peut avoir la maladie sur différents aspects (vie professionnelle, vie sociale, vie intime…)
  • Des douleurs localisées selon les organes touchés

Comment s’effectue le diagnostic ?

L’endométriose est une maladie qui reste insuffisamment diagnostiquée car encore mal comprise ! En moyenne, il faut 7 à 10 ans pour qu’une personne touchée par la maladie obtienne un diagnostic. Pour limiter l’errance diagnostique, il est donc essentiel d’étendre la sensibilisation des professionnels de santé et de mieux écouter les femmes… Car avoir mal, ce n’est jamais « dans la tête ».

Si vous reconnaissez au sein de cet article des symptômes dont vous pourriez souffrir, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé et à vous tourner vers des spécialistes experts de la maladie.

Le diagnostic est basé sur la combinaison suivante :

💬 Des questions sur les symptômes, vos antécédents familiaux, médicaux, votre vie intime, etc.

🔎 Un examen clinique

📸 Une imagerie (échographie endo-vaginale, en première intention, ou IRM)

Y a-t-il des traitements ?

Il n’y a pas de traitement dit curatif de l’endométriose. Toutefois, il existe différents moyens de soulager les manifestations de la maladie :

  • Traitement hormonal en continu pour bloquer les règles
  • Ménopause artificielle
  • Chirurgie dans certains cas bien précis
  • Anti-inflammatoires pour diminuer la douleur
  • Options alternatives, comme les médecines douces

Si elles ne permettent pas de se débarrasser définitivement de la maladie, ces pistes peuvent néanmoins améliorer le quotidien des femmes concernées.

Si vous souhaitez en apprendre plus sur l’endométriose, rendez-vous sur le site de Lyv !

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